La fleur de sureau, l’une des herbes cultivées les plus anciennes, a une histoire fascinante. Son utilisation remonte à l’âge de pierre, et elle est mentionnée par des médecins anciens tels qu’Hippocrate et Dioscoride.
En Angleterre au XVIIe siècle, on croyait que les sureaux repoussaient le mal. Une teinture faite à partir de fleurs de sureau était considérée comme un remède pour divers maux, allant de la peste aux douleurs dentaires. Fait intéressant, le sureau possède une dualité symbolique : vénéré par les traditions païennes pour ses attributs magiques et craint dans le folklore chrétien comme un symbole de chagrin et de mort.
Que ce soit en tant que gardien de passage ou conduit mystique, le sureau relie les mondes à travers son écorce dure et son cœur doux, tout comme l’esprit qu’il incarne.