Qu’est-ce que les médicaments contre la malaria, l’aspirine et la morphine ont en commun? Ils font partie des premiers médicaments pharmaceutiques. Saviez-vous que la majorité des médicaments pharmaceutiques sont tirés des plantes? Par exemple, on a utilisé de l’écorce de saule blanc et de la racine de reine-des-prés pour fabriquer l’aspirine, et du pavot pour produire la morphine.
Jusqu’à tout récemment, l’herboristerie était la principale médecine. À partir de quand le terme « médicament » est-il devenu synonyme de produit pharmaceutique et non plus de remède à base de plantes?
Examinons le rôle des plantes médicinales dans l’histoire de l’humanité, comment l’industrie pharmaceutique s’en est emparée et ce que les scientifiques modernes disent à propos des plantes ancestrales.
Pourquoi les plantes sont synonymes de victoire pour l’être humain
Si les plantes n’avaient pas réussi à coloniser la terre il y a 425 millions d’années, aucune vie animale sous sa forme actuelle (nous y compris) n’existerait. On décrit l’établissement de la vie végétale sur le sol comme l’un des plus importants épisodes de l’évolution de l’histoire de la Terre.
Comment les plantes ont-elles pavé le chemin d’une révolution terrestre?
C’est lorsque les plantes ont conquis le sol que la photosynthèse a vraiment débuté. La Terre est alors passée d’une planète bleue sans oxygène à une planète verte luxuriante riche en oxygène. Les niveaux d’oxygène ont explosé et créé les conditions parfaites pour que de nouvelles espèces dépendantes de l’oxygène puissent y évoluer.
On trouve aujourd’hui encore les premières plantes terrestres : les fougères, les mousses et la prêle des champs, une précieuse plante médicinale.
Les êtres humains et les remèdes à base de plantes : une relation vieille comme le monde
Comme les êtres humains et les plantes ont continué à évoluer ensemble, les êtres humains ont découvert que certaines plantes avaient des propriétés médicinales. Les peuples ancestraux entretenaient des liens forts avec la nature. Ils tiraient leur subsistance de la terre et observaient comment les animaux utilisaient les plantes comme remède. Ils utilisaient leur intuition pour déceler les propriétés thérapeutiques des plantes. Au fil des siècles, ce savoir, transmis de génération en génération, a été perfectionné par des essais et erreurs de première main.
Selon certains fossiles, les êtres humains utilisent des remèdes à base de plantes depuis au moins 60 000 ans dans le monde entier. En Chine, des plantes comme la racine d’astragale et le champignon reishi étaient utilisées pour soutenir la santé et l’immunité, tandis que des plantes comme la réglisse et l’ashwagandha étaient utilisées en Inde. Mais nous ne nous sommes pas contentés d’utiliser des plantes individuelles. Au fil du temps, nous avons appris à les associer et à les utiliser dans le cadre d’un système thérapeutique formalisé.
La médecine ayurvédique indienne est un système thérapeutique complexe qui existe depuis le deuxième siècle av. J.-C. Les quatre Vedas (textes indiens ancestraux) contiennent la description de plus de 440 plantes médicinales. Une plaque d’argile sumérienne vieille de 5 000 ans retrouvée en Inde (la plus ancienne preuve écrite de l’usage de l’herboristerie) contient 12 formules à base de plantes.
Le système approfondi de la médecine chinoise traditionnelle (MCT) date de 5 000 ans. Les documents de l’antiquité contiennent une foule de données sur les parties les plus thérapeutiques de chaque plante, la façon de préparer des remèdes à base de plantes et les moyens de trouver les meilleurs dosages. En 2 500 av. J.-C., l’empereur chinois Shen Nung a rédigé un ouvrage sur les racines et les plantes médicinales, qui regroupait 365 plantes.
Écrit aux alentours de 1550 av. J.-C., le papyrus Ebers est le document écrit le plus dense du système médical de l’Égypte ancienne. Long de 68 pieds, ce papyrus contient plus de 800 formules à base de plantes.
La montée de l’industrie pharmaceutique
Saviez-vous que l’industrie pharmaceutique existe depuis seulement 200 ans? Voyons les changements mondiaux qui ont révolutionné ce que nous appelons médicaments.
L’apothicaire adjoint allemand Friedrich Sertürner a été le premier à utiliser des composés végétaux spécifiques pour créer des remèdes. Il a isolé et extrait des cristaux de morphine du jus de graines de pavot. Puis, en 1826, Merck a été la première entreprise à produire de la morphine à grande échelle.
Les apothicaires ont ensuite très rapidement appris comment créer une version synthétique des composés végétaux naturels. L’acide salicylique du saule blanc a été le premier ingrédient naturel reproduit par synthèse chimique. En 1899, Bayer a introduit le premier médicament entièrement chimique du monde : l’aspirine.
La fusion de deux industries
L’industrie pharmaceutique a été créée par la fusion surprenante de deux industries. Des apothicaires se sont unis à des entreprises de production de teintures/substances chimiques équipées de laboratoires de recherche. Les apothicaires ont ainsi eu accès à de nouvelles technologies de fabrication capables de produire ces médicaments plus rapidement et à coût moindre.
La guerre et les priorités de la recherche en santé publique
La Première Guerre mondiale a donné le coup d’envoi d’une série d’événements qui ont fait que les produits pharmaceutiques sont devenus la principale forme de remèdes en Europe et en Amérique du Nord. La guerre a été le moteur de développement de médicaments visant à soutenir la santé des troupes. Des centaines de milliers de soldats mourraient de maladie, et les pays tenaient coûte que coûte à maintenir un avantage concurrentiel. Les États-Unis ont commencé par développer des médicaments anti-malaria et de la cortisone (qui devait permettre aux aviateurs de voler à plus haute altitude sans perdre connaissance).
De plus, vers la fin de la Première Guerre mondiale, en 1918, l’épidémie de la grippe espagnole est arrivée. Des troupes épuisées travaillant dans des conditions insalubres courraient un risque élevé d’infection. Déployées dans le monde entier, elles ont joué un rôle majeur dans la propagation mondiale de cette maladie. Avec le décès de plus de 50 millions de personnes dans le monde entier, la chasse aux antibiotiques avait débuté.
L’élaboration des antibiotiques a pris du temps en raison de la relance postérieure à la Première Guerre mondiale. Ce n’est que 10 ans plus tard, en 1928, que la pénicilline (le premier antibiotique véritable) a été découverte au R.-U. par Alexander Fleming. En raison de problèmes liés à la croissance et au transport, ce n’est qu’au début de la Deuxième Guerre mondiale qu’une véritable production de masse et une distribution mondiale sont devenues possibles. Le tournant s’est produit en 1943, lorsque le War Production Board des États-Unis a été chargé d’augmenter substantiellement la production. La production de pénicilline est alors passée de 21 milliards d’unités en 1943 à un incroyable 6,8 billions d’unités en 1945.
Ce médicament a fait des États-Unis une puissance pharmaceutique mondiale. À la fin des années 1940, les É.-U. fabriquaient plus de la moitié des produits pharmaceutiques du monde et représentaient un tiers du commerce international de médicaments.
Le passage des remèdes naturels aux remèdes chimiques
En raison de la guerre, les compagnies pharmaceutiques ont été incitées à produire d’immenses quantités de médicaments que l’on pouvait distribuer sécuritairement dans le monde entier à moindre coût.
Elles se sont rendu compte qu’il n’était pas facile de travailler à grande échelle avec des plantes fraîches, surtout en temps de guerre. Il était aussi difficile de trouver des plantes, leur transformation en remèdes coûtait cher et leur transport à l’échelle planétaire était complexe.
La technologie nécessaire pour reproduire synthétiquement les composés végétaux avait beaucoup progressé depuis l’introduction de l’aspirine. Des chimistes ont alors isolé les deux principaux ingrédients des plantes dont ils ont fait des copies chimiques. Cette méthode était peu coûteuse, facile et applicable à toutes les plantes. La capacité de breveter des médicaments (on ne peut pas breveter des plantes) a permis d’accroître substantiellement les profits des entreprises pharmaceutiques. Les entreprises ont alors vite fait d’axer leurs recherches sur les produits chimiques synthétiques et non plus sur les produits naturels. Ce fut la dernière étape du passage des remèdes végétaux naturels aux médicaments purement synthétiques.
Le problème des médicaments issus des plantes
Une plante peut avoir des centaines de composés médicinaux différents. En se concentrant uniquement sur un ou deux de ces composés, les fabricants de médicaments synthétiques ignorent les effets synergiques produits par la combinaison de l’ensemble des composés de la plante.
Pourquoi est-ce important?
Une fois isolés, certains composés végétaux peuvent être toxiques ou favoriser la résistance aux médicaments. L’acide acétylsalicylique issu par isolation du saule blanc puis transformé en aspirine chimique peut contribuer à l’apparition d’ulcères d’estomac. Cependant, la prise de saule blanc ne comporte pas ce risque. De même, on peut développer une résistance à la quinine, le médicament anti‑malaria, mais pas à la plante entière, la quinquina.
En effet, l’acide salicylique et la quinine travaillent en étroite collaboration avec les autres composantes de la plante, ce qui réduit le risque de résistance et accroît l’efficacité. Il en résulte un remède équilibré issu de la plante entière, que le corps peut facilement et sécuritairement absorber.
Comme vous pouvez le constater, les médicaments produits ainsi ne sont que l’ombre des plantes originales.
Le déclin des remèdes à base de plantes dans le monde occidental
Pour la première fois de l’histoire, les plantes n’étaient plus le seul remède disponible. Comme un vaste éventail de médicaments chimiques est devenu disponible à l’Ouest, les remèdes à base de plantes ont été abandonnés en Amérique du Nord. Étant donné que les remèdes à base de plantes n’étaient plus l’option la moins chère ou la plus « avant-gardiste », ils sont devenus l’apanage des collectivités autochtones, des herboristes et des naturopathes.
Dans une grande partie du monde oriental, les remèdes à base de plantes traditionnels étaient toujours aussi prisés.
La recherche moderne à l’appui de la sagesse de l’herboristerie ancestrale
Bien qu’aujourd’hui, la Chine et l’Inde soient de puissants acteurs de la recherche et de la production pharmaceutiques mondiales, ils sont aussi des chefs de file mondiaux de la recherche scientifique liée à la phytothérapie; leurs données modernes appuient l’utilisation séculaire des plantes médicinales. Peut‑être en raison de cette approche médicale fondée sur l’intégration, nombre de leurs citoyens associent l’herboristerie traditionnelle aux médicaments pharmaceutiques.
Bien que l’Amérique du Nord et l’Europe continuent d’occuper une place dominante dans l’espace pharmaceutique mondial, leurs citoyens se tournent une fois encore vers l’herboristerie en raison de ses puissants effets thérapeutiques. En Amérique du Nord, les ventes de suppléments à base de plantes ont fait un bond de trois milliards de dollars entre 2015 et 2020. Cette augmentation est attribuable à une montée de la sensibilisation à la santé et à une plus grande attention aux soins de santé préventifs. En raison des préoccupations croissantes des effets secondaires des remèdes allopathiques, les Nord‑Américains font de plus en plus confiance aux suppléments naturels. Il y a un retour de balancier.
Maintenant appuyés par de solides recherches scientifiques, les remèdes à base de plantes connaissent un regain de popularité bienvenu à l’Ouest. Voyons certaines recherches récentes concernant quelques plantes de choix prisées par les peuples ancestraux pour leur capacité à soutenir le système immunitaire.
L’astragale
L’Astragalus membranaceus est utilisée depuis longtemps en médecine chinoise traditionnelle pour améliorer l’immunité. Extrêmement riche en polysaccharides, en flavonoïdes, en astragalosides et en saponines, elle agit en activant les cellules T et B. Elle donne ainsi à notre armée immunitaire les munitions dont elle a besoin pour lutter contre les infections. Cette incroyable plante peut aussi réprimer les tumeurs et réduire les effets secondaires de la chimiothérapie.
Le reishi
Le Ganoderma (champignon reishi) a été classé parmi les « plantes supérieures » il y a plus de 2 400 ans, durant la Dynastie Shu. Sur les plus de 2 000 classes de reishi, le reishi rouge (Ganoderma lucidum) est l’un des deux principaux reishis qui, selon les résultats de recherches modernes, procurent les bienfaits les plus substantiels pour la santé. Le reishi, qui contient non moins de 400 composés (dont des triterpénoïdes et des polysaccharides), procure un soutien immunitaire holistique en nourrissant presque chaque système du corps. On dit de lui qu’il est le « champignon de l’immortalité » et non sans raison!
Schisandra
Le fruit de la Schisandra chinensis est un autre remède ancestral qui retient l’attention des scientifiques. Bien qu’il soit utilisé depuis longtemps pour soutenir le système immunitaire, on a découvert lors de recherches récentes que ses vertus immunitaires étaient en partie dues à ses puissantes propriétés anti‑inflammatoires.
L’Andrographis
L’Andrographis paniculata, qui est une composante vitale de 26 formules ayurvédiques indiennes à base de plantes, occupe une place de choix dans la médecine chinoise traditionnelle. Connu pour être le roi des amers en raison de sa capacité à apaiser les problèmes de digestion, l’andrographis constitue aussi une puissante défense contre les microbes, les bactéries et les virus.
Récemment approuvé en Thaïlande pour les stades précoces de la COVID-19, l’andrographis est éprouvé pour renforcer le système immunitaire et empêcher la duplication des virus. En sus de son affinité particulière avec le système respiratoire, les résultats de recherches récentes laissent penser que cette plante pourrait jouer un rôle clé dans la prévention et le traitement de la COVID-19.
Notre approche Plantes-Holistiques
Chez St. Francis plantes Farm, nous sommes fiers d’associer des siècles de savoir traditionnel à des recherches scientifiques modernes pour produire des formules à base de plantes de la plus grande qualité.
Contrairement aux entreprises pharmaceutiques qui utilisent uniquement certaines parties de la plante pour créer des médicaments synthétiques, nous utilisons une approche Plantes-Holistiques selon laquelle les composantes d’une plante sont plus efficaces lorsqu’elles travaillent ensemble. Nous utilisons les meilleures plantes, des processus d’extraction non toxiques et des tests rigoureux pour préserver la vitalité, la qualité et l’efficacité de la plante. Cela signifie que vous obtenez le meilleur de la plante entière : un remède à base de plantes de qualité supérieure, et aucune composante végétale unique potentiellement toxique.
Nos formules à base de plantes soigneusement élaborées sont fondées sur une synergie supplémentaire, car nous aimons associer des plantes qui se complètent bien. Notre formule primée Deep Immune contient plusieurs des plantes mentionnées ci-dessus, tandis que notre formule hautement efficace Virafect contient de l’andrographis. En herboristerie, le tout vaut vraiment mieux que la somme de ses parties.
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